Quoi de neuf ?
Vous trouverez ci dessous un bref résumé des principales observations, évolutions, modifications qui ont fait évoluer le site chaque année calendaire, année après année. Toutefois, les années 2009 à 2011, qui correspondent à la période de construction du site, sont plus détaillées.
2021
La pandémie de Covid 19 nous a joué un bien mauvais tour: le confinement m’a quasiment interdit de rejoindre mon observatoire, dans les Alpes du Sud. J’en ai profité pour reprendre, et si possible améliorer 😉 mes anciens dessins, ceux qui en avaient le plus besoin. Donc pas de nouveautés, mais beaucoup d’améliorations.
2020
22.06: c’est le nouveau record mesuré au SQML au cours de la nouvelle lune de février. C’est aussi en février que j’ai remplacé la lunette Mini Borg 60 mm qui me servait de chercheur par un chercheur TS Optics 80 mm, de 330 mm de focale: c’est une grosse amélioration qui me permet de pointer des cibles jusqu’à la magnitude 13v, avec le même champ de 5° que précédemment.
2019 04 30
2019 a été l’année des filtres nébulaires. Ceux ci viennent d’évoluer avec la mise sur le marché de filtres bi-bande ou tri-bande, dont une spécifique au H alpha, comme le STC de Cyclops Optic, 10 nm en OIII + 10 nm en H alpha, ou le NB1 de Hutech, 32 mm pour le H bêta et l’OIII, et 20 nm pour le H alpha. Ces deux filtres sont, à mes yeux et sans jeux de mots, des super OIII et super UHC; ils me permettront de reprendre progressivement et d’améliorer mes observations des grandes nébuleuses à émissions, mais aussi des petites nébuleuses planétaires, brillantes et structurées.
2018 12 31
22.02: c’est la valeur record mesurée au même moment par deux Sky Quality Meter de deux astronomes amateurs différents, à l’Observatoire des Baronnies Provençales. C’est la preuve que l’OBP est et demeure un des meilleurs ciels noirs de France. En cours d’année, deux belles observations de la Nébuleuse de l’Aigle, et de celle de la Trifide avec des subtiles nuances de couleur.
2017 12 31
En continuation de l’année précédente, deux dessins très détaillés, de la Grande Nébuleuse d’Orion d’abord, puis de la Galaxie du Triangle avec une étude de ses associations, de ses régions HII, et de ses amas globulaires: au total, plus de cent détails internes mis en évidence. Je ne connais pas d’observation équivalente sur le net.
Beaucoup d’autres dessins, nombreux et variés: l’amas Pegasus 1, la nébuleuse planétaire du Spirographe avec ses couleurs bleues et rouges, la nébuleuse de la Feuille de Vigne, elle aussi très détaillée, etc…
2016 12 31
La qualité a indéniablement primée sur la quantité, cette année. Très peu de dessins, mais des plongées profondes et détaillées dans la galaxie d’Andromède, la galaxie des Chiens de Chasse, notamment ses régions HII, ainsi que dans les Dentelles en OIII et H alpha.
2015 12 31
Les années se suivent et ne se ressemblent pas: une météo capricieuse a perturbé le début et la fin de l’année dans les Alpes du Sud. Je n’ai pu dessiner que deux douzaines de cibles. Une année de transition…
2014 12 31
Une année éclectique: des observations variées, tout au long de l’année, parmi lesquelles on peut relever deux dessins détaillés des Pléiades, et de la nébuleuse Omega. Puis, après deux observations de M 77, d’abord à Tivoli, puis à l’Observatoire des Baronnies Provençales, de très bonnes conditions de turbulence m’ont permis de rentrer profondément dans les difficles régions centrales de la galaxie.
2013 12 31
Quelques observations “extrêmes” comme les régions HII de M 81 et M 101, et la régions centrale de l’amas Coma. C’est aussi en 2013 que j’ai expérimenté le filtre Solar Continuum. Ce filtre ne laisse passer qu’une faible bande de 15 nm autour de 540 nm.
A quoi peut bien servir un tel filtre dans l’observation du ciel profond, me direz vous? C’est très simple: ce filtre efface toutes les nébulosités en H bêta, OIII, ou H alpha, et permet d’extraire les étoiles centrales engluées dans la lumière des nébuleuses planétaires très lumineuses. C’est en quelque sorte un filtre nébulaire à l’envers.
2012 12 31
L’année 2012 a été dominée par mon séjour à Tivoli, Namibie, au mois de Juin, au cours duquel je me suis concentré sur les grandes nébuleuses du ciel austral. Et parmi elles, les deux reines que sont les nébuleuses de la Carène, et la Tarentule. Et aussi, que dire du Trou de la Serrure, et du Sac à Charbon !
2011 12 19
Les conditions météo des nouvelles lunes de Septembre et Novembre ont été très bonnes, et m’ont permis d’observer et de dessiner de très nombreux objets.
En septembre, j’ai passé six nuits dans mon observatoire du Mas des Grès sans voir un nuage, ni de nuit, ni de jour. Sans avoir ressenti le moindre souffle d’air. Avec des températures dignes d’un mois de Juillet. Et surtout, avec six nuits de turbulence exceptionnelle, et un FWMH de 1.0″, et même moins !
La nouvelle lune de décembre a été moins exceptionnelle, notamment au niveau de la noirceur du ciel avec un SQM qui n’a pas dépassé 21.55, mais la turbulence est restée à un très bon niveau, toujours inférieur à 2.0″.
Au total, j’ai pu réaliser près de trois douzaines de dessins, avec quelques observations exceptionnelles comme la bulle de NGC 6946, la région HII super géante de NGC 2366, les rémanents de supernova Cassiopée A et CTB1, etc…
2011 07 01
Beaucoup de nouveautés depuis l’été dernier!
Tout d’abord, comme annoncé, j’ai publié de nombreux dessins accompagnés du croquis in situ, des dessins du même objet dessinés avec deux instruments de diamètre différent, ou d’autres avec le même diamètre mais vus par deux observateurs différents. Bref, de nombreuses comparaisons possibles qui devraient vous permettre de mieux cerner ce que vous pouvez envisager de voir dans votre propre instrument.
C’est, au total, presque 100 nouveaux dessins ajoutés depuis l’année dernière, ce qui porte leur total, à ce jour, à près 600. Parmi les nouveaux, une trentaine d’amas Hickson, et deux douzaines d’amas Shakhbazian.
J’ai aussi, au cours de cette dernière année, “émigré” depuis le Petit Telle vers l’Observatoire des Baronnies Provençales, toujours en Haute Provence, à la limite des Alpes du Sud. C’est un site exceptionnel, où j’ai plusieurs fois mesuré des SQM à 21.90. Ceci m’a permis d’observer et de dessiner des cibles elles aussi exceptionnelles, comme Sh2-240 ou le Cône.
2010 06 02
Depuis Octobre 2008, j’ai pu observer de nombreuse cibles avec mon T 635, et surtout j’ai passé, en Avril, une dizaine de nuit en Namibie à l’oculaire du Dobson Obsession T 508 , dans mon repaire habituel de Tivoli. C’est au total près d’une cinquantaine de dessins que je compte incorporer progressivement dans les semaines qui viennent, dont une quinzaine est déjà en ligne.
Certains sont des ré-observations d’objets austraux découverts au cours de mes quatre précédents séjours à Tivoli. J’ai constaté à cette occasion, et je l’avais d’ailleurs déjà remarqué, que toutes les ré-observations aboutissaient à des dessins plus fouillés, plus précis, plus fidèles que ceux correspondant à leur découverte. S’il fallait une preuve de l’intérêt du dessin astronomique pour percevoir tous les détails d’un objet, celle là en serait une à elle seule.
C’est pour cela qu’il m’a paru intéressant de mettre en regard, pour un même objet, le dessin “découverte” et le dessin “confirmation”, pour autant évidemment qu’ils aient été observés avec le même instrument, sur le même site, et dans des conditions analogues. Ceci est le cas, puisqu’ils ils s’agit d’objets “découverts” et “confirmés” à Tivoli, avec le T 508, dans des ciels toujours très bons. Vous pourrez ainsi constater pour vous mêmes l’intérêt que vous aurez à “remettre l’ouvrage sur le métier”. Tous ces objets, au fur et à mesure de leur parution, seront regroupés sur le même mot clé: [Découverte vs Confirmation].
Je compte aussi créer un autre type de comparatif. Je suis en effet tout à fait incapable de dessiner “en direct et au propre”, et je passe systématiquement par un croquis. Je me suis souvent demandé s’il pouvait être intéressant de mettre en regard le croquis et le dessin. C’est Serge Vieillard, voix autorisée s’il en est, qui m’a donné la réponse:
Je préfère, et de loin, l’original sur brouillon au dessin finalisé. Pourquoi? parce que je trouve qu’il contient toutes les infos de l’observation. Quand on le regarde, on y voit toute une foultitude d’informations, absolument invisibles sur le dessin final, notamment comment et dans quelles conditions chaque détail a été perçu.
A mon avis, l’important est bien dans la qualité et la quantité des infos recueillies. Si le dessin est “bô”, ce n’est qu’une gratification finale, mais à mon sens, jamais une fin en soi. Seules importent la qualité de l’observation, la qualité de l’analyse, la prise de notes, croquis, textes, annotations, codification d’info, etc. La “technique” de pur dessin n’est à mes yeux qu’accessoire, secondaire. Tant mieux si elle est maîtrisée, et qu’elle apporte un plus, mais ne nous polarisons pas là dessus.
Pour ce qui me concerne, les annotations que je porte sur mes croquis, sont abrégées. Vous en trouverez la signification dans l’onglet AIDE, sous onglet ABRÉVIATIONS. Vous trouverez aussi des informations intéressantes sur l’élaboration du dessin final dans l’onglet MOYENS, sous onglet TECHNIQUE. Tous ces objets seront regroupés sous le mot clé [Croquis vs Dessin].
2009 10 08
Beaucoup de nouveaux dessins depuis ces deux derniers mois, plus de 25, et très divers. Des objets vedettes, comme M 106, M 108, NGC 2440, etc, des “pattes de mouches” comme des amas Hickson et même Shakhbazian, mais aussi des dessins fait à l’oculaire d’instruments différents: Meade LX200 254mm et, bien sur, dobson Obsession 635mm.
Dans une suite logique à ce qui précède, je vous avais aussi fait part de mon intention de publier, en regard l’un de l’autre, des dessins d’un même objet, observé dans le même instrument (ou deux instruments de diamètre identique) par deux observateurs différents. C’est chose faite, vous en trouverez déjà plus d’une douzaine; il vous suffira de cliquer dans le Mots Clés sur [1 Diam vs 2 Obs] pour faire apparaitre toutes les vignettes correspondantes.
Je suis allé plus loin en mettant en regard les dessins d’un même objet que j’ai observé dans deux instruments de diamètres différents. Cela devrait vous permettre de vous faire une idée plus précise de la façon dont telle galaxie ou telle nébuleuse ou tel ou tel détail se révèle progressivement lorsque le diamètre augmente. Cela devrait aussi vous aider à mieux cerner ce que vous pouvez ou devez voir dans votre propre instrument. Là aussi, j’ai déjà mis en ligne plus d’une douzaine de ces comparaisons; vous regrouperez toutes les vignettes en cliquant dans les Mots clés sur [1 Obs vs 2 Diam]
2009 08 05
J’ai ajouté 10 dessins correspondant aux objets observés au cours de la nouvelle lune de janvier 2009. Certains de ces objets sont particulièrement intéressants, comme le Septet de Copeland, ou la nébuleuse planétaire EGB 6 qui, à ma connaissance, n’a jamais été visuellement observée. D’autres, comme M 51 ou M 97, ont déjà été observés avec des instruments de diamètre différent, et les dessins correspondants ont déjà publié sur le site. Ils permettent donc une comparaison instructive sur la façon dont ces objets ce dévoilent en fonction du diamètre de l’instrument.
Je compte d’ailleurs publier progressivement, et en regard l’un de l’autre, les dessins soit du même objet observé avec deux instruments de diamètre différent (par exemple M 51 avec le Meade LX200/254mm et le T1.20m de L’Observatoire de Haute Provence, ou Hickson 56 observé avec ce même T1.20m et le Dobson Obsession de 635mm, etc), soit encore un même objet, observé avec le même instrument, mais par deux observateurs différents (par exemple presque tous les objets observés au T1.20m par Serge Vieillard et moi-même). L’objectif commun à ces deux approches est de vous permettre de comparer visuellement et immédiatement comment un objet est perçu, suivant le diamètre ou suivant l’observateur).
2009 07 15
Les cibles que j’ai observées en février 2009, à l’oculaire du télescope de 1.20 m de l’Observatoire de Haute Provence, ont fait l’objet d’un article dans Astronomie Magazine de Juillet – Août 2009, un autre dans Ciel Extrême de Juillet 2009, et sont maintenant accessibles sur mon site, sous forme de 18 dessins et compte rendus. Vous pouvez y accéder en cliquant sur le mot clé “ T1.20m”, qui vous permettra de les afficher tous sur la même page.
J’ai aussi créé une nouvelle classification des dessins, en mettant en parallèle la référence de l’objet, sa Constellation, et le nom sous lequel il est habituellement désigné (par exemple: M 104, Vierge, galaxie du Sombréro). Ainsi, vous pourrez accéder facilement à l’objet, même si vous ne connaissez que son nom usuel. Vous pourrez aussi regrouper tous les objets, et donc les dessins, d’une même Constellation.
2009 04 30:
Tous les objets que j’ai dessinés depuis 1999 jusqu’au 31 12 2008 ont été rentrés. Ainsi, vous pouvez visualiser:
– la quasi totalité des nébuleuses planétaires du catalogues Abell, soit 80 sur 86,
– la majorité des amas globulaires du catalogue Palomar, soit 8 sur 15,
– une douzaine de nébuleuses protoplanétaires, parmi les plus “mythiques”, comme les nébuleuses de l’oeuf, du ver à soie, du rectangle rouge, du hamburger de Gomez, etc. (beaucoup de nébuleuses planétaires ont des surnoms évocateurs),
– et presque autant de lentilles gravitationnelles, dont le double quasar de la Grande Ourse, et la Croix d’Einstein, dans Pégase.
– enfin, tous mes dessins des objets du ciel austral, observés en 2004, 2006, et 2008 à Tivoli, en Namibie, ainsi que ceux observés en 2007 à San Pédro de Atacama, au Chili, sont maintenant accessibles.
Je pense, dans les prochaines semaines, publier les dessins des objets observés en Janvier et Février 2009 au Petit Telle, avec le T 635mm. Par contre, les dessins de la vingtaine d’objets observés en Mars 2009 à l’occulaire du T 1.20m de l’Observatoire de Haute Provence ne pourront l’être qu’après que quelques uns d’entre eux aient été publié par Astromagazine, soit en Juillet – Août 2009.
Le lexique, aussi, a été complété.
2009 03 31:
Ce site a été crée en mars 2009. Même si son architecture est pratiquement figée, il est en construction, et pour plusieurs semaines encore.
Lorsque qu’il sera achevé (en fait, il ne le sera probablement jamais, mais je veux dire “quand j’aurai rentré tous les dessins et toutes les données que je souhaite au moment où je m’attelle à cette tache, donc 2009/03”), il devrait regrouper environ 400 à 500 dessins.
Je projette aussi d’y inclure de nombreux fichiers additionnels, que j’ai écris pour les logiciels Guide 8 et Skymap Pro 11, deux logiciels que j’utilise continuellement (voir l’onglet “Logiciels”). Ces fichiers sont bien sûr tous orientés ciel profond ; je pense au catalogue SECGPN, le Strasbourg Catalogue of Galactic Planetary Nebulae, au WDS, le Washington Double Stars, dans une présentation beaucoup plus détaillée que celle de la version de base de Guide 8, au catalogue Hyperleda qui regroupe les données de plus de 1,6 million de galaxies, etc..
Je voudrais aussi présenter, en commun avec Astro-Magazine, les dessins et compte rendus d’observation d’une vingtaine de cibles observées le mois dernier à l’oculaire du télescope de 1.20 m de l’Observatoire de Haute Provence. La date de diffusion sera la même que celle du numéro d’Astro-Magazine dans lequel ils seront publiés, probablement à l’été prochain.
Vous voyez que j’ai beaucoup de pain sur la planche. Alors, merci de votre patience.
Et puis, cela vous permettra de revenir me voir régulièrement, histoire de voir les dernières nouveautés…